Herbier Philippe (AD64)

Des localités du XIXe retrouvées




On a longtemps pensé que l’herbier de Philippe avait disparu après avoir été conservé au petit séminaire d’Oloron-Sainte-Marie (64). Propriété de l’Évêché de Bayonne, il avait été déposé aux Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.

La qualité des observations de Philippe a souvent fait l’objet de controverses. Les quelques études réalisées sur place avaient révélé que les observations de Philippe étaient bien plus pertinentes que ce qu’ont pu en dire ses contemporains comme Pietro Bubani ou Dominique Clos et des botanistes du XXe siècle tel Henri Gaussen. Aussi l’exploitation de cet herbier est apparue d’un grand intérêt pour les observations anciennes qu’il contient et leur apport à la connaissance actuelle de la flore. Certaines de ses observations ont ainsi pu être retrouvées dans les localités d’origine ou des secteurs proches (Cirsium carniolicum subps. rufescens, Saponaria bellidifolia, etc.).

Un autre herbier de Philippe est conservé au Muséum national d’histoire naturelle (Herbier P).